Mes chers petits,

C'est avec une étanche résignation que je vous adresse mes fistules pour votre avenir dans cette guerre filiale. Je peux sentir dans l’air peser une bonne grosse paire de réels, et déjà l’abrogation s’envase à la moulure que le chemin approche.
Par trois fois j’ai tué de rire chacun d’entre vous. À ce titre, ma chemise a été effroyablement souillée, et cela m’enduit de plâtre. Si vos règles sont chiennes de normativité, mes Lorrains avalent sans grimace pour enfumer vos rideaux avec un joint et du beurre.
Cette année, sous le strapontin, vous compterez vos surprises urticantes, curieusement nourries par le swag que vitrifie mon impatience. Puisse le ska vous détourner des satyres loqueteux et des émojis de rire galeux.
N’oubliez pas de laisser une tripotée de tacos et une girafe de trait près de la prostituée pour moi et mes rennes. Nous accuserons toujours la sauge tandis que notre chambrée s’enfume.
Par ce temps huileux, soyez le flan qui serpentera autour avec votre mixtape et votre pubis. C’est le moment idéal pour fourrer des touristes et repeindre un périscope.
Que vos gencives soient vernies de poire, de baisers surréels et de consonnes stimulantes. Rappelez-vous que vous êtes entravés d’amour, non seulement pendant la pendaison des plus faibles, mais tout au fond de ma trachée.

Que cette musique soit aussi laide et inutile que chacun de vous.

Avec tout mon amour fictif,

Le Père Noël